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Philippe n'ayant pas déposé son message au bon endroit, je le recopie ici afin que tout le monde puisse le lire :
"Monique a longtemps tenu le « Central », lieu de nos rendez-vous binchois des jours gras et autres. En raison de sa jovialité très bien cachée, elle avait été surnommée « sœur sourire » …..
A Furnes, une taverne « le flandria » apaise les soifs les plus pointues, on y sert plus d’une centaine de bières mais surtout on y débite une chimay blanche au tonneau, à ravir les amateurs. Le patron est d’une froideur exemplaire sans exception linguistique. C’est pareil pour tout le monde et en plus, on ferme tôt.
Un jour, j’y ai amené Raoul qui a immédiatement rebaptisé le personnage de « frère HILARE ».
Depuis, à chaque occasion, nous nous retrouvions chez « frère HILARE » ; Raoul, féru de MMS, nous envoyait une photo des lieux et/ou de sa chimay pour y signaler sa présence et son invitation à nous y rendre si nous étions dans le coin.
Le samedi 27 mars, à 18h30, comme convenu, nous nous sommes attablés, Raoul, les Martine, Willy et Marie-Claire.
Du coin de l’œil, le plaisir décuplé par notre complicité, Raoul observait la mine encore plus austère et plus rigide du patron regardant par-dessus ses pompes le déluge qui arrosait la place (et la nouvelle voiture de Raoul), en pensant sans doute que la clientèle présente ne s’aventurerait pas sous une telle douche et qu’il devrait officier plus tard … on le sentait enchanté et radieux .
On riait de plus belle, on était heureux de notre sort, d’être « à l’abri » et on a bien entendu remis une nouvelle tournée.
C’était la dernière, je n’ai plus vu Raoul.
Je mesure aujourd’hui, trois semaines après, le poids des mots et des expressions telles que la « dernière fois ».
Philippe Vliegen"
"Monique a longtemps tenu le « Central », lieu de nos rendez-vous binchois des jours gras et autres. En raison de sa jovialité très bien cachée, elle avait été surnommée « sœur sourire » …..
A Furnes, une taverne « le flandria » apaise les soifs les plus pointues, on y sert plus d’une centaine de bières mais surtout on y débite une chimay blanche au tonneau, à ravir les amateurs. Le patron est d’une froideur exemplaire sans exception linguistique. C’est pareil pour tout le monde et en plus, on ferme tôt.
Un jour, j’y ai amené Raoul qui a immédiatement rebaptisé le personnage de « frère HILARE ».
Depuis, à chaque occasion, nous nous retrouvions chez « frère HILARE » ; Raoul, féru de MMS, nous envoyait une photo des lieux et/ou de sa chimay pour y signaler sa présence et son invitation à nous y rendre si nous étions dans le coin.
Le samedi 27 mars, à 18h30, comme convenu, nous nous sommes attablés, Raoul, les Martine, Willy et Marie-Claire.
Du coin de l’œil, le plaisir décuplé par notre complicité, Raoul observait la mine encore plus austère et plus rigide du patron regardant par-dessus ses pompes le déluge qui arrosait la place (et la nouvelle voiture de Raoul), en pensant sans doute que la clientèle présente ne s’aventurerait pas sous une telle douche et qu’il devrait officier plus tard … on le sentait enchanté et radieux .
On riait de plus belle, on était heureux de notre sort, d’être « à l’abri » et on a bien entendu remis une nouvelle tournée.
C’était la dernière, je n’ai plus vu Raoul.
Je mesure aujourd’hui, trois semaines après, le poids des mots et des expressions telles que la « dernière fois ».
Philippe Vliegen"
